Rubrique sur la Parentalité par Patrick G. Volcy – Saison 2, Part 8.
Après une semaine de courtes vacances, je suis fort aise de vous rejoindre pour la suite de l’aventure. La communication constitue un sujet si important qu’il m’a semblé opportun, comme annoncé à la dernière parution, d’y consacrer un autre chapitre. Cette fois-ci, je souhaite sensibiliser les parents sur la liberté d’expression qu’il conviendrait de façonner avec les enfants. Cela fait partie de ces notions que l’on apprend au berceau, sous peine de devenir plus tard ces adultes grincheux et intolérants que nous rencontrons régulièrement sur nos chemins. Tout naturellement, cette série s’adresse aux mineurs et aux futurs parents également, vous y repèrerez pour sûr de quoi vous élever et raffermir vos caractères.
A plusieurs reprises, j’ai entendu des adultes avancer des sornettes, du genre que les enfants ne peuvent pas soutenir leurs regards, qu’ils doivent baisser la tête quand ils sont adressés par les plus âgés, qu’ils n’ont pas droit de réponse et sont tenus de se contenir et de rester immobiles face aux remontrances des ainés. Tout ceci est absolument dépassé et témoigne plutôt d’un certain esprit de zombification qu’il faut chasser à tout prix de l’éducation des enfants.
L’enfant se doit d’honorer et de respecter ses parents, ceci est divin. Toutefois, il doit pouvoir s’exprimer également, il doit se sentir à l’aise pour dire à ses parents comment il se sent, ce qui lui plait, ce qu’il aime ou ne tolère pas, s’épancher, partager avec ses parents ce qui le rend joyeux ou triste.
On ne peut tout de même pas demander à un enfant de se taire quand il veut parler, faire entendre sa voix, ce n’est pas possible. Et on s’étonnera de constater plus tard ces montres d’adultes que la société aura créés… C’est à la maison que l’on doit apprendre la tolérance et le respect. Nous ne sommes pas obligés de partager ce que dit l’autre, nous sommes cependant tenus de respecter son opinion et valoriser sa position. C’est normal que nous soyons différents, c’est encore plus normal que nous ayons des divergences au niveau de nos points de vue. Ce qui n’est pas normal, c’est de contraindre les gens à ses propres valeurs personnelles et à banaliser leurs pensées. Si nous voulons que ces tares changent, il nous faut commencer avec nos enfants. Permettre à un enfant de communiquer son état d’âme et faire valoir ses opinions librement, c’est avant tout modeler un adulte équilibré, qui saura primer sur tout, les valeurs d’une communication fluide et respectueuse.
Comme je l’ai dit auparavant, la parentalité n’est pas une science qui vient avec des théories infaillibles. Être parent, c’est avant tout un état, tout à la fois un statut et une fonction, qui nous demande de nous dépasser régulièrement, nous remettre en question en tant qu’adulte afin de mieux appréhender l’enfance qu’il nous incombe de bien encadrer. A ce niveau, la communication me semble capitale ; à nous autres parents de nous débarrasser de nos stéréotypes, afin de favoriser un climat propice à ces échanges salutaires au sein de nos familles.
A sortir prochainement : L’image de marque et les réseaux sociaux
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Au plaisir de servir…
Patrick G. Volcy
@lequotidienht