Rubrique sur la Parentalité par Patrick G. Volcy – Saison 2, part 10.
J’imagine, sans ambages, que ce sujet aura été l’un des plus anticipés de toute la série. L’humain que nous sommes est, par nature, attiré par tout ce qui se rapporte au sexe, à ce qui est charnel et pervers à la limite. Le goût de l’interdit nous interpelle, tout naturellement nous avons tendance à nous y confondre. Tout ceci est bien naturel, il est alors fondamental que nous autres, parents, nous le comprenions pour arrêter de dramatiser quand ce n’est pas nécessaire et banaliser ce qui ne devrait être que banal. En réalité, ce qui rend tout ceci tabou c’est que nous ne les acceptons pas pour réel, ces conversations sont interdites à la maison, personne ne peut en parler, la voie devient alors libre pour que ces désirs s’installent dans le mode de vie des enfants sans réticence aucune.
Mais à partir du moment où les parents auront le courage de confronter les enfants et aborder ces sujets avec eux, les tabous disparaitront peu à peu, l’attirance pour l’interdit diminuera également. La règle demeure simple, plus on en parle, moins cela devient tabou ; en revanche, moins on en parle, plus le sujet devient tabou et engendrera des conséquences certaines sur les plus petits, naïfs et vulnérables.
La première étape pour affronter un tabou serait de ne pas le réfuter et de l’accepter pour ce qu’il est. Partager avec les enfants que l’on comprend l’attirance des humains pour ce qui est interdit, c’est déjà un grand pas vers l’éradication de cette addiction, la pornographie en l’occurrence, qui s’avère beaucoup plus perturbante pour les plus jeunes que l’on se l’imaginerait. Ce qui rend la pornographie si populaire, c’est qu’elle nous présente des scènes lourdement érotiques, singulièrement osées, susceptibles d’éveiller des pulsions qui sommeilleraient en nous, quoiqu’étant étrangères à nos consciences.
Visualiser ces vidéos et images vicieuses, produira certainement des effets psychologiques et physiologiques qui pourraient se révéler inédites pour plus d’un. Certains couples se livrent également à ces activités pour attiser leur sexualité, apporter quelques éléments nouveaux dans le lit conjugal. Il est bon de comprendre tout ça afin de mieux encadrer les enfants qui, avec toute la puérilité de la prime jeunesse et à la recherche de sensations fortes, pourraient facilement devenir accros à ces activités perfides.
Si les parents se doivent, absolument, d’être ouverts d’esprit pour mieux armer les enfants contre ces insanités, il s’ensuit qu’elles s’accompagnent de toute sorte de nuisance pour le psychique humain d’une part et d’autre part, au niveau des relations humaines. Nous aborderons ces aspects au numéro suivant.
A sortir prochainement : La pornographie 2
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Patrick G. Volcy