Saison 2 Part 16 – La notion d’excellence
Parler de la notion d’excellence, c’est tout comme retourner à mes années collège et revivre cette citation de Baden Powell « Fais de ton mieux, c’est le mieux que tu puisses faire ». Je me souviens encore, comme si c’était hier, de tous ces matins, surtout à la rentrée des classes, de ces discours de motivation que délivraient tour à tour les directeurs et préfets de discipline. J’en garde de très précieux souvenirs, toujours de quoi me ressourcer et trouver de l’énergie, s’agissant de produire le meilleur de moi en tout temps.
Parler de la notion d’excellence, c’est aussi me rappeler ces discussions orageuses que je soutenais avec mon père. Il est de ceux qui croient que peu importe la moyenne générale de l’écolier, l’important est sa place, qu’il soit le premier de sa classe devrait être son leitmotiv. Avant même de prendre connaissance de mes résultats, il me demandait, à chaque fois, quelle était ma place parmi les autres. Et cela m’agaçait au plus haut degré… Personnellement, je croyais, et jusqu’à présent j’y crois encore, que la place de l’enfant dans sa classe ne devrait être plus importante que ses résultats personnels. Pour moi, être le premier de sa classe façonne un plus, comme une valeur ajoutée, mais l’essentiel est que l’enfant apprenne, qu’il fasse ses devoirs à temps, étudie du mieux qu’il en soit capable, qu’il soit attentif et assidu, laborieux et motivé, tout le reste demeure secondaire.
Nous pourrions passer toute une éternité à discuter de ce qui est mieux, entre le premier de sa classe avec une moyenne de 7, ou une moyenne de 8 en étant un écolier moyen en termes de placement. La réalité demeure inchangée, se comparer aux autres constamment constitue le plus sûr moyen de tomber dans la déprime. Chaque enfant se veut différent et présente ses propres caractéristiques d’apprentissage et de réussite. Les premiers en classe ne sont surtout pas les premiers dans la vie. Il est bon de viser l’excellence, toutefois ceci ne se résume pas à la place que l’on occupe sur un échelon déterminé. Au lieu de se soucier outre mesure de la place de l’enfant parmi ses camarades, les parents gagneraient à se mettre à son écoute, afin de savoir comme l’aider, comment l’assister, comment mieux le conduire à sa propre définition du succès et de l’excellence. Il en est de même dans le monde des adultes. Nous sommes différents, avec nos forces et nos limites ; nul n’est de besoin de se mesurer aux autres pour apprécier ou juger son succès. Voilà encore un point que nous devrions considérer en ce qu’il s’agit de l’éducation des enfants, question d’en tirer de meilleurs dividendes, plus tard, à l’âge adulte…
A sortir prochainement : Les relations amoureuses
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Patrick G. Volcy