Le premier ministre Ariel Henry est acculé de toute part. Plus d’un réclame sa démission à l’approche du 7 février. C’est d’ailleurs lui qui avait pris l’engagement de quitter la Primature à cette date.
Le secrétaire général du parti PITIT Dessalines Jean-Charles Moïse invite la population à manifester à travers tout le pays pour contraindre Ariel Henry à la démission.
Il appelle les citoyens à utiliser la manière forte pour obtenir les résultats escomptés. Après le départ du premier ministre Ariel Henry on pourra reconstruire le pays, a-t-il dit.
Les responsables de plusieurs organisations dont BSAC, COPS, GIDHA et CNOAH lancent un nouveau mot-d’ordre de grève de deux jours, les lundi 5 et mardi 6 février pour dénoncer le climat d’insécurité qui prévaut dans le pays.
Le coordonnateur général de la Brigade Syndicale Contre la Corruption Sonson Dumé dénonce l’attitude des membres du CSPN (Conseil Supérieur de la Police Nationale) dont le premier ministre Ariel Henry qu’il accuse de ne rien faire pour rétablir l’ordre public dans le pays.
Ils ont failli à leurs responsabilités, a-t-il dit.
Pour sa part, Sonel André de la structure dénommée COPS invite les autorités à écouter la voix du peuple.
Aussi, il appelle à la poursuite de la mobilisation contre le gouvernement de facto.
Les activistes Mertyl Marcelin, mieux connu sous le nom de « Arab » et Rosemond Jean tirent, dénoncent eux aussi le premier ministre Ariel Henry et son gouvernement, complices, disent-ils, de la situation difficile dans laquelle patauge le pays.
Ils plaident eux aussi en faveur de la poursuite de la mobilisation pour obtenir la fin de ce régime avant le 7 février.
Ils mettent en garde la police contre « tout comportement hostile aux manifestants ».
L’ancienne directrice générale du SNGRS, Magalie Habitant, accuse, pour sa part, le premier ministre Ariel Henry de complicité avec les groupes armés qui terrorisent la population.
Voilà pourquoi elle appelle à l’intensification pour le contraindre à la démission.
La Rédaction