L’Organisation des états américains (OEA) exprime sa préoccupation face à la situation d’insécurité généralisée dans le pays ces derniers jours.
La situation est grave en Haïti, selon l’organisation régionale qui appelle les Nations Unies à adopter des mesures urgentes afin de résoudre ce problème.
« Plus que jamais, il est nécessaire de renforcer les efforts de coopération au sein des Nations Unies pour rétablir la sécurité dans le pays. Il est irresponsable de continuer à retarder les mesures et les actions nécessaires. Sans sécurité, il n’y aura pas de démocratie », a déclaré l’OEA dans une note officielle.
À cet égard, le Secrétariat général de l’OEA dirigé par Luis Almagro réaffirme son soutien au peuple haïtien, dans le pays et auprès de la diaspora, ainsi que son engagement à continuer à collaborer pour promouvoir une solution qui fasse avancer l’ indispensable processus de démocratisation du pays, tout en assurant les garanties en matière des droits de l’homme, la protection de tous et un contexte pacifique pour des élections libres et équitables en Haïti.
Le Secrétariat général de l’OEA est déterminé à renforcer sa coopération avec Haïti pour relever les défis actuels de l’instabilité démocratique, du chômage, de l’insécurité alimentaire, de l’analphabétisme, de l’insécurité sanitaire, de la corruption et d’autres problèmes socio-politiques et socio-économiques qui affectent le pays et qui sont exacerbés par la violence perpétuelle des éléments criminels qui tiennent le pays en otage.
Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) s’est montré, lui aussi, préoccupé suite à l’intensification des attaques des gangs armés contre des infrastructures publiques au cours du week-end écoulé.
Dans une déclaration, le lundi 4 mars, António Guterres a réitéré la nécessité d’empêcher le pays de sombrer davantage dans le chaos. Il souligne aussi la nécessité de fournir un soutien financier à la mission multinationale de soutien à la sécurité afin de répondre aux besoins urgents du peuple haïtien en matière de sécurité.
La rédaction