Le coordonnateur de l’Association Médicale Haïtienne (AMH), le docteur Esther Ardouin Louis-Charles lance un crime d’alarme. Au moins 18 institutions sanitaires sont dysfonctionnels dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, dit-il, citant entre autres l’Hôpital général.
Le climat d’insécurité qui prévaut dans le pays provoque le dysfonctionnement de plusieurs secteurs d’activités. Les écoles, les universités, les banques commerciales et même les institutions étatiques ferment leurs portes depuis la vague de violence lancée le 29 février dernier.
L’Hôpital de l’Université d’État d’Haïti (HUEH), l’Hôpital Sanatorium et l’hôpital Saint-François de Sales sont parmi les centres de santé qui ne fonctionnent plus depuis plusieurs semaines.
Le responsable de l’AMH, le docteur Esther Ardouin Louis-Charles a lancé un cri d’alarme.
Il plaide en faveur de la reprise des activités au niveau de ces structures médicales fermées à cause de l’insécurité.
« Même en temps de guerre, les hôpitaux doivent être épargnés », a souligné le médecin.
Il évoque par ailleurs le manque d’intrants et de médicaments auquel sont confrontés plusieurs structures médicales à Port-au-Prince mais également dans les villes de province.
La Rédaction