Une équipe de reconnaissance et d’avant-garde du Kenya est en Haïti depuis le lundi 20 mai. Elle prépare l’arrivée, cette semaine, des troupes appelées à combattre les gangs armés qui terrorisent la population.
Pour le responsable de l’organisation de droits humains dénommée « Sant Karl Lévêque », ce ne sont pas les étrangers qui vont résoudre le problème de la sécurité en Haïti.
Nous aurions été mieux inspirés d’armer et d’équiper les forces locales, la police et l’armée, pour les mettre en condition de lutter de manière efficace contre les groupes armés. Cela nous aurait permis d’avoir des résultats durables et meilleurs, croit le militant des droits humains.
Il affirme que, de concert avec le Bureau des Avocats Internationaux, un document est actuellement en préparation pour prévenir les exactions des membres de la force multinationale comme ce fut le cas à l’époque de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (Minustah).
La Rédaction