Danise Laguerre, l’une des responsables du comité de gestion du Camp de déplacés situé au Lycée Marie-Jeanne, confirme qu’au moins 5 cas avérés de choléra ont été recensés sur le site. Faute de centres de traitement disponibles, ces personnes atteintes de la maladie sont soignées sur place.
Ce ne sont pas moins de 1280 familles pour environ 6360 personnes qui vivent dans ce camp de déplacés depuis plus d’un mois, affirme Danise Laguerre.
Elle confirme que sur une trentaine de cas suspects (29 enfants et un adulte) 5 cas de choléra ont été confirmés. Elle affirme que ces personnes reçoivent des soins (sérum et médicaments) sur place faute de centres de traitement pour les recevoir.
De plus, les personnes réfugiées sur le site ont beaucoup de difficultés à trouver de l’eau potable ce qui risque de compliquer la situation, a-t-elle dit.
Il y en a qui veulent quitter le site mais n’ont pas les moyens pour retourner dans leurs communautés, a confié Danise Laguerre.
La plupart des personnes qui vivent dans le camp logé au Lycée Marie Jeanne, un bâtiment qui vient tout juste d’être reconstruit, habitaient à carrefour-Feuilles. Elles ont quitté cette localité, banlieue de Port-au-Prince, à cause de la violence des gangs.
Dans un premier temps, elles avaient trouvé refuge dans un autre espace avant d’être, à nouveau, chassées par les bandits.
La Rédaction