Sur son compte X, le premier ministre Garry Conille, “salue la détermination du Gouvernement Kényan et de son peuple à accompagner Haïti dans la lutte contre l’insécurité qui ronge la société. Le Gouvernement et le peuple Haïtien souhaitent que cette mission multinationale soit la dernière qui l’aide à se stabiliser pour le renouvellement du personnel politique et le retour à la démocratie effective. Vive la solidarité entre les peuples! Vive Haïti!”
Un premier groupe de 400 policiers Kényans a quitté Nairobi lundi 24 juin au soir pour participer à une mission internationale visant à rétablir la sécurité en Haïti, en proie à la violence des gangs a confirmé France 24.
“Honoré de dire au revoir au premier groupe du contingent des services de la police nationale qui prennent part à la mission historique des Nations unies en Haïti”, a déclaré le ministre kényan de l’Intérieur Kithure Kindiki dans un communiqué.
Human Rights Watch a exprimé des inquiétudes concernant la mission en Haïti et des doutes quant à son financement. Et les organisations de défense des droits humains ont accusé à plusieurs reprises la police kényane d’usage excessif de la force et d’exécutions extrajudiciaires.
“Ils ont tous suivi un entraînement rigoureux pour cet exercice, en plus de leur formation préalable à la gestion de situations complexes, et ils sont prêts pour la mission”, s’est défendu auprès de l’AFP un haut-responsable de la police kényane. “S’il vous plaît, ne doutons pas de leurs capacités”, a-t-il imploré.
Avec France 24