Les policiers kenyans en Haïti pourraient empocher plus de deux mille dollars américains (2000$US) par mois, indemnités comprises.
Chaque officier recevra un salaire mensuel d’au moins 1410 dollars américains de la part des Nations unies, avec des indemnités supplémentaires de subsistance de 756 dollars a rapporté le journal Kenyans selon la résolution 68/281 portant sur la grille de mission des Nations Unies.
Ces policiers continueront aussi à toucher leur salaire au Kenya qui est autour de 350$ américains par mois.
Ce qui augmente considérablement leurs revenus. De plus, la Mission (MMSA) couvre les frais de subsistance à long terme, y compris l’hébergement, les repas et les dépenses diverses, encourus pendant le service sur le terrain.
Lors de son audition par le comité des nominations le jeudi 1er août 2024, le ministère de l’Intérieur et de la Coordination du gouvernement national, le professeur Kithure Kindiki, a révélé que la police déployée en Haïti est payée et assurée par les Nations Unies.
« Nos officiers sont couverts, assurés et payés par les Nations Unies, et il n’y a donc aucune raison de s’alarmer. »
La mission dirigée par le Kenya, autorisée par le Conseil de sécurité des Nations unies en octobre 2023, comprend 400 officiers dans le cadre d’un contingent plus large de 1 000 policiers kenyans
Les agents kenyans déployés en Haïti seront issus de l’Unité des services généraux (USG), des Unités spéciales et de l’Unité de patrouille frontalière (UPB).
En Haïti, aucune disposition officielle n’a eté dévoilée pour les policiers des unités spécialisées de la PNH qui sont dans les premiers rangs dans les opérations pour déloger les gangs armés.
Un policier haïtien perçoit moins de deux cents dollars américains (200$US), a informé en juin dernier, le syndicaliste du SPNH-17, Garry Jean – Baptiste, lors d’une interview accordée à Radio Vision 2000.
« Nous demandons aux autorités d’augmenter le salaire des policiers, de réviser le montant de la prime de risque et de la carte de débit », a recommande M. Jean Baptiste qui croit que : « Si la PNH avait les moyens et matériels nécessaires, cette insécurité délétère serait déjà résolue. ».
Il n’existe non plus aucun centre hospitalier exclusif pour soigner les policiers blessés, même l’OFATMA ne reçoit pas toujours les policiers ni leur famille nous a révélé un policier.
Avec Kenyans et autres sources