Me Newton Louis Saint-Juste et Me Peterson Pierre-Louis ont été choisis pour représenter respectivement les vodouisants et les cultes réformés au Conseil électoral provisoire en gestation. Ces choix ont été confirmés par les responsables des associations vodouisantes et protestantes mais les divisions persistent au niveau de ses secteurs.
Me Alix Compas, responsable des affaires politiques et juridiques de la Coalition Nationale des Vodouisants d’Haïti (KNVA) affirme que le choix de Me Saint-Juste est définitif.
Le choix est contesté par des dirigeants de plusieurs autres organisations du secteur vodou arguant que Me Saint-Juste n’est pas un vodouisant pratiquant.
Cependant, Me Alix Compas, souligne que la KNVA, le Royaume Vodou d’Haïti Action des Jeunes pour l’Avancement du Vodou (AJAV) et Zantray n’ont aucune intention de faire machine arrière.
Aucun secteur ne fera l’unanimité et Me Saint-Juste est une valeur sûre, une compétence éprouvée qui va nous représenter valablement au CEP, affirme Alix Compas.
C’est le même scénario au niveau du secteur des cultes réformés, les protestants. La Fédération Protestante d’Haïti (FPH), qui avait la charge de coordonner le choix du représentant du secteur au CEP et qui avait choisi le pasteur Peterson Pierre-Louis, n’a pas l’intention de revenir sur sa décision malgré les contestations d’autres organisations dont le Conseil spirituel des églises d’Haïti (COSPEH) et la Conférence des Pasteurs Haïtiens (COPAH).
Les pasteurs Calixte Fleuridor (ex-membre du HCT) et Richard Thomas, respectivement président et responsable des affaires sociales à la FPH, dénoncent l’attitude des dirigeants du CONASPEH et de la COPAH. Ils étaient présents au moment du vote pour désigner le représentant du secteur au CEP, comment aujourd’hui peuvent-ils contester ce choix, s’interrogent-ils.
Le secteur des droits humains est également frappé par la vague de division qui ronge les acteurs devant choisir les futurs conseillers électoraux.
En conférence de presse hier lundi, des responsables de plusieurs organisations dont BAI, SKL, AUMOHD, OHDLH et RNDDH dénoncent les responsables de la POHDH et de l’OCNH pour la façon dont ils conduisent le processus devant aboutir au choix du secteur des droits humains au CEP.
Ils dénoncent des tentatives d’exclusion de certaines organisations et demandent aux responsables de la POHDH et de l’OCNH de se ressaisir.
La rédaction