Ce mardi 13 août 2024, la Ministre de l’Economie et des Finances, Mme Kethleen Florestal, et le Gouverneur de la BRH , M. Gabriel Ronald, ont procédé à l’installation officielle des membres du Conseil de gestion de la Banque Nationale de Crédit (BNC).
La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Conseil d’Administration de la BRH, de M. Pierre Alès Bazile, membre sortant du Conseil de la BNC, de M. Paul Ruddy Mentor, Chef de Cabinet de la Ministre de l’Economie et des Finances (MEF) , de M. Vladimir Saint Louis, membre du Cabinet de la Ministre, de M. Edouard Clément, Directeur Général du FDI, ainsi que des cadres et membres de la haute direction de la BNC et de la BRH.
Ce Conseil de gestion, composé de Pierre André Agélus, Pascale Valembrun Désinor, et M. Evens Jérôme, a pour mission d’améliorer la qualité du portefeuille de la BNC. Il s’assurera également de la mise en œuvre des outils de contrôle, ainsi qu’à une gestion rigoureuse des risques, afin de garantir la stabilité de cette institution, la troisième plus grande banque du pays.
Edouard Paultre a dénoncé la décision du premier ministre de renvoyer le président du conseil d’administration de la BNC, Raoul Pierre-Louis. Ce dernier avait accusé les conseillers-présidents Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin de lui demander 100 millions de gourdes pour le garder à son poste.
Pour M. Paultre, les conseillers-présidents indexés ont, par cette mesure, remporté une première victoire contre Raoul Pierre-Louis.
Me Sonet Saint-Louis, l’avocat de M. Pierre-Louis, a lui aussi dénoncé ce qu’il appelle le caractère arbitraire et illégale de la révocation de son client.
Il rappelle que M. Pierre-Louis a été nommé par arrêté présidentiel et qu’une simple lettre du premier ministre ne saurait le démettre de ses fonctions.
Pour l’homme de loi, le docteur Conille a cédé aux pressions du CPT et cela risque d’avoir des conséquences même sur le plan international.