L’Agence de santé de l’Union africaine a déclaré ce mardi “une urgence de santé publique”, son plus haut niveau d’alerte, face à la propagation de la variole du singe. Il s’agit d’une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme et par contact physique avec une personne infectée. En Afrique, le nombre de cas a bondi de 160 % par rapport à 2023.
Toutefois, cette année, les cas ont augmenté de manière significative, le virus mpox ayant été signalé dans au moins 16 pays africains.
« Quatre nouveaux pays d’Afrique de l’Est (Burundi, Kenya, Rwanda et Ouganda) ont signalé leurs premiers cas de variole simienne. Tous les cas sont liés à l’expansion de l’épidémie en Afrique de l’Est et centrale et tous les cas séquencés à ce jour dans ces pays sont du clade I”, indique l’OMS dans le dernier rapport de situation sur l’épidémie.
Le risque de variole du singe au Kenya reste élevé, a affirmé l’Organisation mondiale de la santé.
La souche détectée au Kenya est liée à la souche hautement infectieuse appelée Clade 1b, qui se propage principalement par voie sexuelle.
Il est dominant dans l’épicentre de la République démocratique du Congo.
« Il ne s’agit pas seulement d’un problème africain, le mpox est une menace mondiale, une menace qui ne connaît ni frontière, ni race, ni croyance », a déclaré Jean Kaseya, directeur général de l’ACDC.
L’Etat haïtien qui compte recevoir 2000 policiers pour la force multinationale d’appui à la sécurité doit penser sérieusement à prendre une décision. Sur mille (1000) soldats Kenyans 400 sont déjà arrivés en Haïti. D’autres pays de l’Union Africaine devraient aussi faire partie de la mission.
Le gouvernement Conille peut-il uniquement compter sur la force kenyane pour rétablir l’ordre dans le pays. Après le Choléra qui était rentré en Haïti à travers la mission onusienne, aujourd’hui, le gouvernement doit se positionner sur le Mpox ou variole du singe à travers le Ministère de la Santé Publique.
Avec bbc et the-star.co.ke