Le président du Conseil présidentiel de transition, l’ingénieur Edgard Leblanc, a installé ce mardi, le lieutenant-général Derby Guerrier comme nouveau commandant en chef a.i des Forces Armées d’Haïti en remplacement de Jodel Lessage.
Lors d’une cérémonie déroulée au palais national, le ministre de la défense Jean-Marc Bertier Antoine a salué le commandant en chef sortant, le lieutenant-général Jodel Lessage qui, dit-il, dans un contexte difficile, a su guider les forces armées avec brio.
Il rappelle le nouveau commandant en chef qu’il arrive à la tête de l’armée dans un moment très difficile et un climat d’insécurité caractérisé par la prolifération des gangs armés.
L’armée a la responsabilité, soutient-il, de garantir la paix et la sécurité à travers le territoire national.
Le nouveau commandant en chef des forces armées a remercié les dirigeants de la transition pour la confiance placée en lui.
Il réaffirme son engagement, en dépit des difficultés, à mettre ses compétences et ses connaissances au service de la nation pour atteindre les objectifs fixés.
Le commandant en chef sortant, Jodel Lessage s’est lui dit satisfait pour le travail accompli dans un contexte très difficile. Il rappelle au nouveau chef a.i des FAd’H l’immensité du travail qui l’attend.
Le premier ministre Garry Conille rappelle au nouveau commandant en chef de l’armée que les défis qui l’attendent sont nombreux. Mais il s’engage à lui donner les moyens pour la mener à bien.
Le président du Conseil de transition, l’ingénieur Edgard Leblanc rappelle, lui aussi au nouveau commandant en chef des FAd’H qu’il arrive à la tête de l’institution militaire dans un contexte marqué par une crise multidimensionnelle et une insécurité qui gangrènent le pays.
Il salue la vision éclairée du commandant en chef sortant qui a su regagner la confiance de la population et prouver l’utilité des forces armées auprès des partenaires internationaux.
Edgard Leblanc dit compter sur l’expérience de Derby Guerrier pour mener à bien sa mission et lancer, de concert avec la police nationale et la force multinationale dont le contingent kenyan est présent dans le pays, la lutte contre l’insécurité.