Les activités sont paralysées depuis plusieurs semaines dans la commune de Kenscoff, où les citoyens sont sur le qui-vive. Les bandits peuvent, à tout moment, attaquer les riverains de plusieurs quartiers, affirment-ils, appelant les forces de l’ordre à être plus offensives que défensives.
Ce mercredi, un calme apparent régnait sur plusieurs quartiers de la commune de Kenscoff. Mais les portes des écoles sont restées fermées depuis le 27 janvier dernier, affirme l’un des agents intérimaires de l’exécutif, Jean-Max Duvivier.
Des agents de la PNH (Police Nationale d’Haïti) et des soldats des FAd’H (Forces armées d’Haïti) ainsi que des membres de la mission multinationale, sont sur place, a-t-il dit, mais leur présence ne constitue pas une garantie que les bandits resteront dans leurs trous.
« Nous sommes inquiets. A n’importe quel moment, ils risquent de nous envahir », affirme un citoyen qui demande aux forces de l’ordre de ne pas attendre les attaques des bandits pour réagir après coup.
« Nous voulons le rétablissement de la sécurité afin que nous puissions mener nos activités en toute quiétude », affirme un autre citoyen, rappelant les potentialités agricoles de la commune de Kenscoff.
Deux anciens parlementaires, Nènèl Cassy (ex-sénateur des Nippes) et Alfredo Junior Antoine (ex-député de Kenscoff) font l’objet d’un avis de recherche de la DCPJ pour leur implication présumée dans les violences dans la commune de Kenscoff.
La Rédaction