Le président américain Donald Trump a annulé une licence d’exploitation de pétrole au Venezuela accordée à l’entreprise américaine Chevron. Cette décision, qui prendra effet le 1ᵉʳ mars, met fin à une exception aux sanctions en vigueur depuis près de trois ans.
Trump a justifié cette décision en accusant Caracas de ne pas respecter un accord de rapatriement de ses migrants et de ne pas répondre aux critères démocratiques. Cette mesure risque de porter un coup sévère à l’économie vénézuélienne, déjà fragile et largement dépendante du pétrole.
La vice-présidente vénézuélienne, Delcy Rodríguez, a qualifié cette décision de « nocive et inexplicable », affirmant qu’elle nuirait également aux États-Unis, qui ont besoin du brut vénézuélien.
De son côté, María Corina Machado, cheffe de l’opposition, a salué cette décision, la considérant comme bénéfique pour le peuple vénézuélien. Les économistes prévoient une baisse de 25 % de la production pétrolière et un impact significatif sur l’économie du pays.