Au bureau central de la DGI, comme dans les bureaux régionaux, les activités restent paralysées, plus de 24 heures après la rencontre du lundi 7 octobre, de la ministre de l’Économie et des Finances, Ketleen Florestal, avec les représentants des employés grévistes.
Selon un rapport de la réunion parvenu à notre rédaction, plusieurs points ont été abordés, mais il n’y a pas eu d’avancées jusqu’ici. Les employés ont informé que la ministre leur a déclaré qu’il s’agissait pour elle d’une visite de courtoisie et non de négociations liées à leurs revendications.
Les protestataires exigent une augmentation de salaire et de l’allocation sur leurs cartes de débit ainsi qu’une prime de risque devant être versée sur une base régulière.
Les employés, en grève depuis plus de deux semaines, ont demandé à la ministre de l’Économie et des Finances, Ketleen Florestal, de s’engager, à travers un accord, à répondre à leurs revendications, comme condition pour la reprise des activités.
Une démarche à laquelle la ministre n’a pas souhaité participer, arguant que les grévistes devraient lui faire confiance.
La ministre des Finances affirme avoir pris actes des revendications des protestataires et aurait évoqué, selon la note parvenue à notre rédaction, qu’il y aurait un problème de leadership au niveau de la DGI ayant actuellement pour directeur général Emmanuel Casséus.
Toutefois, elle affirme qu’à l’instar d’une mère de famille, elle prend à cœur les complaintes exprimées par les grévistes.
Elle affirme travailler pour apporter les changements qui s’avèrent nécessaires, notamment pour rendre l’institution fonctionnelle et moderne en la dotant des matériaux nécessaires. Cela, dit-elle, devrait permettre d’augmenter les recettes de l’État.
Cette grève, lancée depuis la fin du mois de septembre, arrive au début d’une année fiscale durant laquelle l’État doit mobiliser des ressources, notamment pour rétablir l’ordre public et réaliser les élections afin de doter le pays de dirigeants élus et légitimes.
La Rédaction