Les journalistes américains parviennent à contacter des gangs en Haïti grâce à des intermédiaires locaux, souvent des habitants ou des figures influentes qui connaissent bien les réseaux de communication des gangs. Ils utilisent également des réseaux sociaux, des applications de messagerie comme WhatsApp ou Telegram, et parfois des membres de la diaspora haïtienne aux États-Unis qui entretiennent des liens avec les groupes armés.
Ces interactions peuvent être délicates, car les journalistes doivent souvent négocier et s’assurer de leur sécurité avant d’entrer en contact direct avec les chefs de gang ou leurs porte-parole.
Les journalistes français et haïtiens contactent les gangs en Haïti de manière similaire aux Américains, en s’appuyant souvent sur des intermédiaires locaux et des réseaux de confiance.
Les journalistes haïtiens, en particulier, bénéficient de leur connaissance du terrain et de contacts directs établis au fil du temps, ce qui leur permet de comprendre les dynamiques locales et de naviguer entre les différents acteurs.
Ils utilisent aussi les réseaux sociaux et des applications de messagerie, tout en prenant des précautions accrues pour leur sécurité, compte tenu des risques inhérents à de telles interactions.
Malheureusement, les journalistes étrangers bénéficient la protection des mêmes forces de l’ordre qui sanctionnent les journalistes haïtiens.
L’ambassadeur américain Hankins a avoué avoir déjà communiqué avec les gangs pour les besoins de sécurité de l’ambassade et de son personnel
Les organismes internationaux et ceux des Nations unies ont une entrée dans les bastions des gangs les plus notoires du pays qu’ils s’agissent pour pouvoir acheminer ou non l’aide humanitaire.
L’ambassade du Canada demande à un sanctionné son autorisation pour pouvoir utiliser sa propriété pour des évacuations.
L’aéroport international se ferme et s’ouvre à cause de l’insécurité, mais personne ne comprend ce qui se passe car malgré l’interdiction des vols commerciaux les avions militaires américains continuent à atterrir à Port-au-Prince.
Si le Canada sanctionne sous la base d’avoir de “simple raison de croire que quelqu’un a un lien avec les gangs”, les haïtiens pour la plus majorité croit que la communauté internationale est aussi responsable de la prolifération des gangs en Haïti et est responsable de cette descente aux enfers.
Aujourd’hui, les commerçants, les professionnels, les grandes entreprises et de simples citoyens même pour pouvoir accéder à leur résidence sont tous obligés de payer (le péage) les gangs pour subsister.
Doit-on dire merci à Ariel Henry et ses alliés ?
Doit-on remercier l’ex-président Jovenel Moïse et Helen Lalime du Binuh qui ont applaudi la formation du G9 et famille et alliés coordonné par Jimmy Cherizier (Barbecue) ?
Doit-on remercier les fameux “oligarques corrompus” ?
Doit-on remercier PHTK ?
Doit-on remercier Jean Bertrand Aristide et Fanmi Lavalas, le père des “chimères” et des hommes armés des ghettos devenus aujourd’hui des gangs ? Doit-on le remercier pour les discours haineux? Doit-on le remercier d’avoir démobilisé l’armée par crainte d’un nouveau coup d’Etat militaire ? Doit-on le remercier pour n’avoir pas récupéré les armes des 7000 militaires des forces armées démobilisées ?
Doit-on remercier les États-Unis et la République Dominicaine pour le trafic des armes qui n’a pas pu être freiné malgré la crise ?
Doit-on remercier les missions de l’ONU en Haiti et les “amis” de la communauté internationale?
Ils sont tous réunis au Conseil Présidentiel de Transition aujourd’hui, Haïtiens et alliés.
À qui profite le malheur d’Haïti ?
La rédaction