Les élections américaines et haïtiennes présentent des similitudes préoccupantes, notamment en matière de contestation des résultats, de défis institutionnels, et de potentielles violences post-électorales. En Haïti, l’organisation électorale est souvent fragile et marquée par des tensions entre groupes politiques, des accusations de fraude, et une remise en question des résultats par des candidats, ce qui peut mener à des crises politiques prolongées. Par exemple, en 2015, des allégations de fraude ont conduit à des manifestations et à la reprise de l’élection présidentielle, illustrant l’instabilité institutionnelle et la faible confiance dans le processus électoral.
Aux États-Unis, dans un contexte où les élections sont généralement bien établies, la possibilité d’une contestation post-électorale agressive de la part de Donald Trump rappelle les dynamiques observées en Haïti. En cas de défaite, Trump pourrait déclencher une série d’actions similaires : proclamation de victoire sans fondement, recours juridiques multiples, et appel à la mobilisation de ses partisans pour bloquer la certification des résultats. Cette stratégie de « guérilla judiciaire » et les menaces de violences pourraient générer des situations de blocage local, rappelant les perturbations institutionnelles et l’instabilité que Haïti a souvent connues autour de ses élections.
Les risques de violence sont également un point de convergence. En Haïti, les périodes post-électorales sont souvent marquées par des violences de rue et des affrontements entre partisans, une situation qui pourrait se reproduire aux États-Unis si des groupes pro-Trump cherchent à contester les résultats de manière décentralisée, comme cela a été observé lors de l’assaut du Capitole en 2021.
La rédaction