INSERTION DEMANDEE
À l’attention des : Autorités judiciaires, des associations de journalistes, des patrons de média, organismes de défense des droits humains et du grand public.
Nous, Betty Lamy, propriétaire demeurant et domiciliée à Port-au-Prince, tenons à rejeter et de fait rejetons les accusations mensongères, fantaisistes et motivées du blogueur prétendu « journaliste anti-corruption », mais au contraire MAITRE CHANTEUR RECONNU.
Ayant pour boussole le respect strict des institutions étatiques et de la loi, nous avons déjà constitué Avocat afin que ce blogueur puisse présenter les preuves de ses allégations nous concernant.
Il est donc inadmissible que des individus, des truands transforment cette noble profession en abattoirs pour assassiner le caractère d’honnête citoyenne ou citoyen.
La liberté d’expression consacrée par la Constitution haïtienne en vigueur en réaffirmant la liberté d’expression ne constitue pas un blanc-seing accordé aux travailleurs de la presse et encore moins aux blogueurs.
Dans un pays dominé par le machisme où le succès des femmes est souvent perçu comme une menace, toutes celles qui se distinguent comme femme d’affaires intègre représentent un défi. Depuis une quinzaine d’années, nous n’avons de cesse de nous sacrifier, de lutter contre vents et marées et de travailler dans la dignité, la transparence et le respect scrupuleux des lois de notre pays.
En effet, les articles 28.1, 28.2, 28.3 de la Constitution sont très précis quant à la pratique du métier où le journaliste est tenu de respecter l’éthique professionnelle et d’éviter de faire abus du droit d’expression en causant des préjudices à autrui.
Aussi, condamnons-nous avec la dernière rigueur cette campagne de diffamation planifiée à dessein dans le laboratoire des apprentis journalistes et des pêcheurs des pêches en eau trouble à la solde de groupes mafieux.
Pour aucune raison, nous ne céderons aux chantages et encore moins n’accepterons aucune forme de compromission sous prétexte d’acheter le silence de vils corrompus. Nous sommes pour une culture d’entreprise favorisant la concurrence loyale, la création d’emplois ou de travail décent afin de contribuer au redressement de l’économie nationale en lambeau du fait des défis sécuritaires.
Ainsi, dans un contexte où l’on assiste à une prolifération des associations criminelles dans le pays et où l’accès à l’information est à seulement un clic, aucun journaliste ou blogueur ne devrait se laisser prendre au piège du gain facile et de l’utilisation de l’arme du chantage. Ce faisant, il risque de dévaloriser la profession, voire de saper les fondements de la démocratie en violant systématiquement les droits humains des citoyennes et des citoyens.
Les articles diffamatoires ont de multiples impacts tant sur la victime que sur la société en général. Ils portent atteinte à la réputation des personnes intègres et manipulent l’opinion publique.
Dans le premier cas, ils détruisent des vies et des carrières, et dans le second, les journalistes ou les blogueurs en diffusant des informations biaisées détournent l’opinion et contribuent à façonner une perception erronée de la réalité.
Face à ces menaces dont nous sommes victimes ainsi que d’autres honnêtes citoyennes et citoyens, nous appelons les autorités en place, les associations de journalistes, les organismes de défense des droits humains et l’opinion publique nationale et internationale à œuvrer pour le respect du droit à l’entreprise et exiger des corporations la mise en place de meilleur mécanisme de contrôle pour garantir l’objectivité des informations diffusées, de sensibiliser le public sur l’importance de distinguer les faits des opinions, d’encourager une culture de responsabilité, et dans ce cas précis que les journalistes et tous blogueurs mal intentionnés puissent répondre de leurs actes du pouvoir d’informer.
Pilier fondamental dans tout État de droit, le journalisme doit être exercé avec rigueur, intégrité, soucis de vérité et respect des droits de toutes et de tous.
Port au Prince, le 31 octobre 2024
Betty Lamy
NB. Ce texte est une insertion demandée et n’engage pas le journal “Le Quotidien 509”.