Le ministre des Affaires étrangères des Bahamas, Fred Mitchell, a déclaré ce mercredi 13 novembre 2024 que les six (6) membres des Forces de défense déployés en Haïti ont reçu un ordre de retrait volontaire, face à l’escalade de la violence dans le pays.
Cet ordre leur permet de quitter Haïti à tout moment sans l’approbation du gouvernement s’ils ne se sentent pas en sécurité, a déclaré Mitchell dans un communiqué.
Les officiers des Forces de défense ont rarement la possibilité de se retirer volontairement, car le personnel militaire déployé dans des missions de maintien de la paix a généralement besoin d’ordres officiels de retrait émis par le Gouvernement.
« Personne ne sera en danger », a déclaré Mitchell, ajoutant que le gouvernement des Bahamas surveillait la situation en Haïti « au jour le jour, minute par minute ».
Le mois dernier, la Force de défense royale des Bahamas a déployé six officiers dans le cadre de la Mission multinationale de soutien à la sécurité des Nations Unies en Haïti, dirigée par le Kenya.
Le Gouvernement des Bahamas s’est engagé à envoyer un total de 150 officiers à la mission.
Les déclarations de Mitchell interviennent le jour même où Bahamasair a annoncé la suspension de tous ses vols vers Haïti par mesure de sécurité, à la suite des tirs subis lundi par deux avions des compagnies américaines Spirit et JetBlue en provenance de Port-au-Prince.
Cette décision a été prise par le gouvernement des Bahamas, dirigé par le Premier ministre Philip Davis. Cette décision intervient dans un contexte de préoccupations sécuritaires croissantes autour de la mission multinationale de soutien en Haïti, mandatée par l’ONU, où les forces bahamiennes ont été engagées pour renforcer la sécurité et stabiliser la situation.
Avec EFE