Le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a attendu plus de 48 heures pour dénoncer les attaques contre les avions commerciaux ayant entrainé l’interruption des vols locaux et internationaux sur Haïti.
Plus de 48 heures après les attaques contre les avions des compagnies aériennes américaines ayant entraîné la suspension des vols sur Haïti, le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a réagi sans apporter de valeur ajoutée aux réactions faites avant lui.
A l’instar du Conseil présidentiel de transition et du ministre démissionnaire de la justice, le nouveau chef du gouvernement dit regretter que ces actes criminels aient entraîné l’interruption de tous les vols locaux et internationaux.
Il affirme avoir passé des instructions formelles aux forces de l’ordre ajoutant que ces dernières ont réagi avec diligence pour reprendre le contrôle de l’aéroport et de ses environs.
Le nouveau chef du gouvernement renouvelle son engagement à tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des vies, des biens et de toutes les institutions tant publiques que privées.
Moins de 24 heures après cette note, l’exode des riverains de Solino, fuyant la fureur des gangs, se poursuivait. En effet, des centaines de personnes, dont des femmes et des enfants en bas âge, qui ont fui Solino, se sont réfugiées au local de l’OPC à Bourdon.
De plus, l’offensive des gangs n’est pas soudaine. Ils avaient annoncé leur intention de mettre le pays à feu et à sang.
Aucune disposition ne semble avoir été prise pour les en empêcher. Aucune opération d’envergure n’a été menée par les forces de l’ordre pour repousser les bandits. Les citoyens sont sur le qui-vive.
A quoi ont servi les instructions du premier ministre quand les bandits continuent de défier les forces de l’ordre et de chasser les riverains des quartiers qui se situent non loin du palais présidentiel et du quartier général de l’armée?

La Rédaction