Donald Trump a annoncé la nomination d’Elise Stefanik comme ambassadrice aux Nations unies, dimanche soir.
« Elise est une combattante de l’Amérique incroyablement forte et intelligente », a déclaré à cette occasion Donald Trump. « Je suis vraiment honorée », lui a répondu l’intéressée. Première de sa famille à aller à l’université (à Harvard), la républicaine de 40 ans a fait ses armes au sein de l’administration Bush, a relaté la BBC.
Depuis dix ans, Elise Stefanik est élue de la Chambre des représentants, où elle représente la 21e circonscription de l’Etat de New York. A l’époque de sa première élection en 2014, Elise Stefanik était la plus jeune femme de l’histoire américaine à entrer au Congrès.
Dossier Haïti
La nomination d’Elise Stefanik comme ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies intervient dans un contexte où les États-Unis ont joué un rôle central dans le déploiement de la mission multinationale en Haïti dirigée par le Kenya. Ils ont été les principaux promoteurs du texte de résolution adopté au Conseil de sécurité, en collaboration étroite avec l’Équateur. Cette résolution a autorisé le déploiement d’une force dirigée par le Kenya pour aider à stabiliser Haïti face à la violence croissante des gangs.
Elise Stefanik devra prendre en main ce dossier sensible. Cela inclut le suivi de la mission multinationale en cours et les discussions sur une éventuelle transition de cette force vers une mission onusienne classique. En tant que représentante des États-Unis, elle pourrait également influencer les sanctions imposées par l’ONU aux acteurs impliqués dans l’instabilité haïtienne. Cette responsabilité sera un test pour sa capacité à combiner diplomatie et fermeté dans un contexte complexe.
Dossier Israël-Gaza
Sur Israël, Elise Stefanik est connue pour ses critiques envers l’ONU, qu’elle accuse de biais anti-israéliens. Elle a dénoncé les manifestations pro-palestiniennes sur les campus américains et s’est fermement opposée aux initiatives qu’elle juge hostiles à Israël. En tant qu’ambassadrice, elle pourrait adopter une ligne dure pour défendre les intérêts israéliens, tout en cherchant à réorienter les discussions au Conseil de sécurité.
Sa nomination annonce une diplomatie marquée par une approche plus politisée et alignée sur les priorités de l’administration Trump, notamment sur Haïti et le Moyen-Orient. Cela pourrait créer des tensions au sein des Nations Unies, mais aussi redéfinir la posture des États-Unis sur ces questions clés.
La nomination de Elise Stefanik comme ambassadrice aux Nations Unies, Marco Rubio, secrétaire d’état, Tom Homan, chargé du contrôle des frontières, Kristi Noem, ministre de la Sécurité intérieure …. envoie les signaux clairs sur la politique de la nouvelle Administration américaine.
La rédaction