Les groupes armés continuent d’endeuiller la population à Petite-Rivière de l’Artibonite. Dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 décembre, au moins neuf personnes, dont deux enfants, ont été tuées.
La porte-parole de la Commission de Dialogue, de Réconciliation et de Conscientisation pour sauver l’Artibonite, Bertide Horace, confirme que le drame a eu lieu dans les localités dénommées « Rue Capois » et « Terre Noire ».
Il s’agit, dit-elle, d’un bilan partiel qui fait aussi état de plusieurs disparus, de 8 maisons et 3 véhicules incendiés.
Cependant, elle souligne que les forces de l’ordre ont su réagir à temps pour limiter les dégâts.
L’activiste demande aux forces de l’ordre de prendre des mesures pour rétablir l’ordre et la sécurité dans le département de l’Artibonite, l’un des greniers du pays.
Elle souligne que les bandits contrôlent la plupart des tronçons de la route nationale numéro un au niveau du département de l’Artibonite.
Des zones et des communes réputées calmes du pays sont aujourd’hui sous le contrôle de gangs armés. Ces actions montrent l’impuissance des forces de l’ordre à maîtriser la situation.
La Rédaction