Santiago Riverón, maire de Dajabón, a exprimé publiquement son inquiétude face à ce qu’il qualifie de “présumée occupation” du cimetière municipal par des citoyens haïtiens. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il a critiqué l’inaction des autorités nationales, notamment l’Immigration, l’Armée, le Corps Spécialisé de Sécurité Frontalière (CESFRONT), et la Police Nationale, affirmant que la municipalité se sent abandonnée face à cette situation préoccupante.
Selon Riverón, l’incapacité des autorités à agir efficacement alimente l’inquiétude parmi les résidents de Dajabón. Il a souligné que la municipalité ne dispose pas des ressources nécessaires pour faire face seule à cette problématique, appelant les institutions nationales à intervenir rapidement.
Le maire a également soulevé des préoccupations liées à la présence de moto-taxis opérés par des citoyens haïtiens dans la municipalité. Il affirme que ces activités, tolérées en République Dominicaine, ne seraient pas permises pour des Dominicains opérant en Haïti, évoquant des risques sécuritaires pour quiconque tenterait de travailler de l’autre côté de la frontière.
Riverón a conclu en appelant à une intervention urgente des autorités pour résoudre ces problèmes qu’il qualifie de cruciaux pour la sécurité et l’intégrité de Dajabón. Il demande une approche responsable de la part des institutions nationales afin de garantir la stabilité dans cette zone frontalière stratégique.
Santiago Riverón en tant que maire de Dajabón est connu pour ses politiques strictes et décisions arbitraires à l’égard des citoyens haïtiens violant leurs droits humains. Les actions et déclarations de Santiago Riverón ont contribué à une atmosphère de tension à Dajabón, affectant les relations entre les communautés dominicaine et haïtienne.
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