Tegucigalpa, 1er janvier – La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a menacé de fermer les bases militaires américaines sur le territoire hondurien si le président élu Donald Trump met à exécution sa promesse d’expulser massivement les migrants arrivés illégalement aux États-Unis.
Ces expulsions pourraient concerner jusqu’à 250 000 Honduriens, selon les autorités locales. La présidente Castro a souligné l’importance des migrants honduriens pour l’économie américaine et hondurienne : « Nos migrants apportent une grande contribution à l’économie américaine. Face à une expulsion massive, nous devrions envisager un changement dans nos politiques de coopération avec les États-Unis. »
Menaces voilées
Xiomara Castro, qui espère un dialogue constructif avec la future administration Trump, a averti : « Ils ont maintenu des bases sur notre territoire sans payer un centime pendant des décennies. En cas d’attitude hostile, ces bases pourraient perdre toute raison d’être au Honduras. »
Environ 1 000 ressortissants américains, civils et militaires, vivent sur la base José Enrique Soto Cano, construite en 1982 dans le centre du Honduras. Cette base joue un rôle clé dans le commandement sud des États-Unis, utilisée pour des opérations de lutte contre le crime organisé et de déploiement d’aide humanitaire.