En ce début d’année, alors que les gangs refusent d’abdiquer, le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale, réaffirme sa volonté et sa détermination à les neutraliser.
Il a présidé, hier vendredi, une réunion dite cruciale du CSPN, réunissant toutes les autorités compétentes.
Alix Didier Fils-Aimé en a profité pour saluer le directeur général de la Police Nationale d’Haïti, Rameau Normil, pour les efforts constants de la PNH, notamment pour la gestion des activités de fin d’année.
Lors de cette réunion, dit une note de la Primature, le chef du gouvernement a réaffirmé son engagement à intensifier la lutte contre les gangs armés qui sèment la terreur parmi la population.
« Des mesures concrètes ont été adoptées pour neutraliser ces criminels et rétablir la sécurité sur tout le territoire, » promet la Primature.
C’était une rencontre stratégique qui a permis d’unir les forces de l’appareil étatique autour d’une vision commune, à s’avoir restaurer l’ordre, garantir la sécurité et rendre leur dignité à tous les citoyens haïtiens.
Alix Didier Fils-Aimé a aussi souligné que ni les pressions ni les manœuvres ne l’empêcheront de mener à bien sa mission prioritaire qui consiste, rappelle-t-il, à éradiquer l’insécurité et offrir à chaque haïtien un environnement stable et digne.
Il affirme que son gouvernement reste déterminé à mobiliser toutes les ressources nécessaires pour affronter cette menace.
La police nationale, dit-il, sera soutenue dans ses actions, et tous les moyens de l’État seront mis à contribution pour garantir la sécurité et la stabilité indispensables au développement du pays.
Ces dernières 24 heures, des rumeurs ont circulé autour d’un éventuel changement à la tête de la PNH.
Des noms ont même été évoqués pour remplacer Rameau Normil, l’actuel directeur général ai de la PNH, dont les efforts dans la lutte contre le banditisme ont été salués par le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé.
Depuis hier soir, des messages vocaux attribués à des policiers menaçant de rébellion en cas de mise à pied de Rameau Normil, ont même enflammé les réseaux sociaux.
La Rédaction