Le Ministre des Affaires Étrangères et des Cultes d’Haïti, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, a entamé une mission diplomatique à Cotonou, au Bénin, dans le cadre de la première réunion ministérielle Bénin-CARICOM a annoncé le ministère dans un communiqué du 5 janvier 2024. Ce déplacement vise à renforcer les relations bilatérales entre Haïti et le Bénin, tout en explorant les possibilités de coopération stratégique entre les nations panafricaines et caribéennes.
Sous le thème « Renforcer les liens bilatéraux et promouvoir la coopération panafricaine et caribéenne », cette rencontre s’inscrit dans une série d’initiatives pour rapprocher les nations afro-descendantes à l’échelle mondiale. Au programme :
• Signature d’un mémorandum d’entente et d’une déclaration conjointe entre Haïti et le Bénin.
• Participation aux Vodun Days, une célébration des traditions et croyances endogènes.
Le ministre haïtien ambitionne également de consolider des partenariats dans les domaines économique, culturel et diplomatique, avec pour objectif de repositionner Haïti sur la scène internationale.
Le 27 Décembre 2024, le chancelier avait reçu le Chargé d’affaires du Japon en Haïti, Nishiuchi Kazuhiko, pour discuter de :
• La sécurité nationale et l’appui japonais à son rétablissement.
• L’organisation des élections en Haïti.
• L’aide alimentaire essentielle pour une population en crise.
• La migration et les risques de déportation massive d’Haïtiens à l’étranger.
Malgré les différentes missions et rencontres de son SEM Jean-Baptiste, des critiques commencent à fuser pour :
• Manque de transparence : Les bénéfices pour Haïti issus des rencontres bilatérales et multilatérales restent flous.
• Absence de résultats tangibles : Les relations avec des pays-clés comme la République dominicaine stagnent, et les crises touchant les Haïtiens à l’étranger, notamment les déportations massives, ne trouvent pas de réponse claire.
• Gestion des scandales : Les affaires internes entachant la diplomatie haïtienne demeurent sans suite, affectant la crédibilité du pays.
Pour que cette diplomatie active porte ses fruits, elle doit être accompagnée d’une communication claire et d’une vision stratégique axée sur les résultats. Les Haïtiens attendent des actions tangibles, au-delà des discours et des rencontres internationales. L’heure est à la réévaluation des priorités pour garantir des progrès réels et durables.
La rédaction