À sept semaines des élections législatives du 23 février, les partis politiques allemands lancent officiellement leurs campagnes.
Le chancelier Olaf Scholz et le SPD misent sur le slogan « Sécurité », promettant des retraites garanties, une relance économique et plus de pouvoir d’achat. Cependant, avec seulement 16% dans les sondages, le SPD reste loin derrière la CDU, créditée de 32%, et menée par Friedrich Merz, favori pour le poste de chancelier.
Les écologistes, en baisse de popularité, comptent sur leur leader Robert Habeck pour regagner des points. En parallèle, l’AfD (extrême droite), portée par Alice Weidel, se positionne comme un acteur clé avec 20% des intentions de vote. L’influence d’Elon Musk, soutien actif de l’AfD, s’ajoute à la dynamique de ce parti. Jeudi, Musk participera à une discussion sur la plateforme X avec Alice Weidel, renforçant leur visibilité et leur position auprès des électeurs mécontents.
Dans un contexte de récession et de défiance croissante, la campagne s’annonce sous tension, avec des enjeux économiques et sociaux majeurs.