Le nom de la personne qui succédera à Justin Trudeau comme chef du Parti libéral du Canada (PLC) et premier ministre sera connu le 9 mars. Les critères sont tel : Être citoyen canadien ou résident de manière permanente pour avoir le droit de voter.
Le conseil national de la formation a déterminé les règles de cette course à la direction écourtée lors d’une rencontre mercredi soir, deux jours après l’annonce de la démission de M. Trudeau. Elle durera donc seulement deux mois.
Le Parti Libéral du Canada « sera prêt à se battre et à remporter les élections de 2025 », a déclaré son président, Sachit Mehra, dans un communiqué. « C’est le moment pour les libéraux de partout au pays d’échanger des idées et de s’engager dans un débat constructif pour façonner l’avenir de notre parti et de notre pays – et j’encourage tous les libéraux à contribuer à cette étape passionnante pour notre parti. »
Quatre ministres avaient indiqué mercredi être en réflexion, dont le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, qui attendait de connaître ces règles avant de se décider.
La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, le ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, Steven MacKinnon, et le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonathan Wilkinson, songeaient également à déposer leur candidature.
Le communiqué publié le jeudi soir 9 Janvier 2025, n’indique pas si les ministres devront renoncer à leur poste pour se lancer dans la course à la direction afin d’éviter qu’ils utilisent les ressources de leur cabinet pour faire mousser leur candidature.
Le comité des dépenses de campagne à la direction, coprésidé par la députée montréalaise Patricia Lattanzio, se chargera d’adopter les règles pour les dépenses de campagne et fixera un plafond.
Les frais d’inscription ont été fixés à 350 000 $ et les intéressés auront jusqu’au 23 janvier pour officialiser leur candidature.
La rédaction