Plus qu’une simple cérémonie d’investiture, Donald Trump transforme son 20 janvier en un événement mondial. Dirigeants populistes invités, absences remarquées des alliés historiques : une rupture avec la tradition qui reflète sa vision politique internationale. L’investiture de Donald Trump le 20 janvier prochain s’annonce comme un moment historique, réunissant sa famille et ses alliés venus des quatre coins du globe.
Donald Trump rompt les traditions.
Donald Trump enfreint les traditions en invitant plusieurs dirigeants étrangers à son investiture qui se tiendra dans une semaine à peu près. Cet événement historique promet de faire parler de lui, notamment pour sa « guest list ». En général, les chefs d’État étrangers ne sont pas invités aux cérémonies d’investiture des présidents des États-Unis, qui restent des événements nationaux axés sur le transfert pacifique du pouvoir, seules les délégations diplomatiques, comme les ambassadeurs, y assistent.
Qui est invité sur les marches du Capitole américain le 20 janvier prochain.
Giorgia Meloni (Italie)
La Première ministre italienne, dirigeante du parti d’extrême droite Frères d’Italie, est invitée. Trump la qualifie de « femme fantastique » et l’a reçue à Mar-a-Lago récemment. Meloni partage avec Trump une approche stricte de la gestion de l’immigration et une opposition aux droits LGBTQ+.
Viktor Orbán (Hongrie)
Le Premier ministre hongrois, un fidèle allié de Trump en Europe, est également invité. Orbán est connu pour ses politiques nationalistes et son contrôle de l’immigration. Depuis son retour au pouvoir en 2010, il est accusé d’avoir érodé la démocratie hongroise en affaiblissant l’indépendance judiciaire et en contrôlant les médias.
Javier Milei (Argentine)
Le président argentin, une figure controversée de l’extrême droite latino-américaine, est invité. Ancien économiste et animateur de télévision, Milei s’est imposé comme un outsider en politique grâce à son style flamboyant et à ses discours virulents contre la classe politique traditionnelle. Trump le considère comme son « président préféré ».
Nayib Bukele (Salvador)
Le président salvadorien, connu pour sa gouvernance autoritaire, est invité mais n’a pas encore confirmé sa présence. Malgré une interdiction constitutionnelle, Bukele a obtenu un second mandat grâce à des réformes électorales contestées. Son régime est critiqué pour des violations des droits humains.
Jair Bolsonaro (Brésil)
Surnommé le « Trump des Tropiques », l’ancien président brésilien espère récupérer son passeport pour assister à l’investiture de Trump. Après sa défaite électorale en 2022 face à Lula, Bolsonaro a été accusé d’avoir orchestré une tentative de coup d’État, ce qui a conduit à la confiscation de son passeport.
L’absent… mais invité
Xi Jinping, le président chinois, a été invité mais a décliné l’invitation, préférant envoyer une délégation officielle. Trump a souvent exprimé son admiration pour lui, le qualifiant de « roi » qui gouverne avec une poigne de fer.
Eric Zemmour et Sarah Knafo
Les seuls politiques français invités à l’investiture de Trump sont Eric Zemmour et Sarah Knafo. De nombreux leaders politiques d’extrême droite seront présents à Washington le 20 janvier, mais aucun membre du RN n’a reçu d’invitation.
Ceux qui ne sont pas conviés
En tête de liste, on trouve la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. En convalescence pour une pneumonie, von der Leyen aurait de toute façon été absente. Elle n’avait pas non plus assisté à l’investiture de Biden il y a quatre ans. La Commission européenne a précisé qu’elle cherchait à entrer en contact avec la nouvelle administration américaine, mais sans implication dans cette cérémonie. Trump n’a pas non plus invité les dirigeants traditionnels des pays alliés, tels que le Royaume-Uni, le Canada ou les leaders de l’Union européenne.
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