On ne sait si on doit retenir cette date fatidique du 12 janvier 2010, dans son cœur ou plutôt l’oublier très vite tellement le temps a du mal à cicatriser cette plaie douloureuse.
Je connais un mari qui a vu sa vie décimée en un éclair en perdant sa maison, sa femme et ses enfants ! On peut imaginer la lourdeur de ce fardeau.
Quoiqu’il en soit j’estime que nous n’avons rien appris de ce désastre car, en lieu et place d’une Haïti forte, nous ne constatons que des clans forts, que des gangs assoiffés de sang innocent, que des voyous qui s’en mettent plein les poches, de l’effritement de la jeunesse qui devrait logiquement remplacer les anciens !
Quels anciens s’il-vous-plait !!! Quels modèles s’il-vous-plait !
Nous, peuple de ce pays, a-t-on les dirigeants qui reflètent notre pensée d’attentiste, de résilient, de « pito nou lèd nou la, de manfoubentiste ???? Etat faible pour une société qui croise les bras !
Dieu seul peut nous sortir de ce marasme !
En tout cas, je fais de la date du 12 janvier 2010 une date de profondes réflexions et de recul !
Bénis soit l’Eternel des armées !
Rudy Dauphin
Lecteur du journal “Le Quotidien 509”
Ce texte est publié dans la Rubrique Courrier des lecteurs.