Le nouveau secrétaire d’État des États-Unis, Marco Rubio, entamera son premier voyage officiel en République Dominicaine, selon le média Politico. Prévu de fin janvier à début février, cet itinéraire inclura également des arrêts stratégiques au Panama, au Guatemala, au Salvador et au Costa Rica.
Objectifs principaux du voyage
Les discussions prévues porteront sur des enjeux cruciaux pour la politique étrangère américaine, notamment :
• La réduction de la migration illégale : un défi régional exacerbé par la crise en Haïti.
• La récupération du canal de Panama : un sujet sensible face à l’impact grandissant de la Chine en Amérique latine.
Des fonctionnaires américains, sous couvert d’anonymat, ont toutefois précisé que ces plans restent “tentatifs”.
Une politique incohérente envers Haïti
Marco Rubio a adopté une approche fluctuante envers Haïti.
• Soutien à la mission multinationale : Rubio défend l’opération de sécurité dirigée par le Kenya, estimant qu’elle pourrait stabiliser le pays.
• Révision de l’embargo sur les armes : il avait plaidé dernièrement pour un accès accru aux équipements pour les forces armées haïtiennes (FAd’H).
Cependant, ses propos passés compliquent l’équation. En 2019, il déclarait que “les États-Unis n’ont aucun rôle à jouer dans la crise haïtienne”. Aujourd’hui, il admet que l’instabilité d’Haïti constitue une menace régionale, affectant directement la République Dominicaine.
La République Dominicaine au centre des préoccupations
Rubio a reconnu les défis auxquels fait face la République Dominicaine :
• Les flux migratoires massifs depuis Haïti.
• Les tensions transfrontalières croissantes, qui inquiètent les autorités dominicaines.
De plus les américains ont de grands intérêts en République dominicaine notamment au niveau de la frontière haïtiano dominicaine pour l’exploitation des terres rares ; utilisées pour la technologie avancée notamment l’intelligence artificielle.
Ce voyage, s’il se concrétise, soulignera l’importance que l’administration Donald Trump compte accorder à la coopération avec les pays d’Amérique centrale et des Caraïbes pour défendre la vision America First.
La rédaction