La visite officielle du secrétaire d’État américain Marco Rubio en République dominicaine, prévue pour le 5 février, suscite des réactions contrastées. Tandis que le président Luis Abinader met en avant un renforcement des liens entre les deux nations, les organisations de gauche rejettent sa venue, dénonçant une tentative d’ingérence et une soumission accrue aux intérêts américains. Elles critiquent notamment le soutien du gouvernement dominicain aux sanctions américaines contre des pays comme Cuba, le Venezuela et le Nicaragua.
Par ailleurs, le parti Option Démocratique (OD) appelle les autorités à protéger les Dominicains vivant aux États-Unis, en particulier ceux menacés d’expulsion. Ángel Bogaert, représentant de l’OD à New York, insiste sur la nécessité d’un soutien consulaire renforcé, incluant une assistance juridique et des programmes de réintégration économique pour les expulsés.
Il souligne également l’impact majeur de la diaspora dominicaine, qui contribue à plus de 10 % du PIB national par les envois de fonds.
Alors que les tensions diplomatiques persistent et que les politiques migratoires américaines se durcissent, la République dominicaine se retrouve face à un défi majeur : équilibrer ses relations avec Washington tout en défendant ses ressortissants à l’étranger.
La rédaction