Les activités ont été paralysées ce lundi 3 février dans plusieurs localités de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, suite aux menaces des gangs, proférées par le chef de la coalition « Viv Ansan », l’ancien policier Jimmy Chérisier.
Plusieurs écoles avaient demandé aux parents de garder leurs enfants à la maison. Le commerce formel ainsi que le transport en commun ont fonctionné au ralenti et certaines entreprises n’ont même pas ouvert leurs portes.
Si globalement aucun incident majeur n’a été enregistré, à part la poursuite des affrontements entre la police et les bandits dans plusieurs localités de la zone métropolitaine, les riverains restent sur le qui-vive. Ils redoutent des attaques de bandits dans les rares zones qui sont encore contrôlées par les autorités.
Si les citoyens n’ont pas vraiment vaqué à leurs activités suite aux menaces des bandits, c’est entre autres parce qu’ils n’ont pas été mis suffisamment en confiance par les autorités.
La Rédaction