Le président américain a signé un décret exécutif ordonnant le retrait des États-Unis du Conseil des droits de l’homme des Nations unies et prolongeant la suspension du financement américain à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Le décret a été signé peu avant une rencontre avec le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, soulignant l’alignement des politiques américaines et israéliennes sur ces questions.
Trump a déclaré à l’issue de la signature : « J’ai toujours pensé que l’ONU avait un potentiel énorme. Aujourd’hui, elle n’est pas à la hauteur de ce potentiel. Vraiment pas. »
Il a ajouté que l’organisation mondiale n’était pas bien gérée et qu’elle ne faisait pas son travail.
Selon une fiche d’information de la Maison Blanche diffusée par Politico, le Conseil des droits de l’homme « n’a pas rempli sa mission et continue d’être utilisé comme un organe de protection pour les pays qui commettent d’horribles violations des droits de l’homme ».
Cette décision s’inscrit dans la continuité des mesures prises lors de son premier mandat, où les États-Unis s’étaient déjà retirés du Conseil en 2018, avant d’y revenir en 2021 sous l’administration suivante.
L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Nikki Haley, a exprimé aussi sa critique envers le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en déclarant sur X : « Avec des membres comme la Chine, Cuba, la République démocratique du Congo ou le Venezuela, le Conseil des droits de l’homme ne mérite pas son nom. »
Cette déclaration reflète la position des États-Unis concernant la composition du Conseil, critiquant la présence de pays accusés de violations des droits de l’homme. En 2018, les États-Unis se sont retirés du Conseil, dénonçant sa partialité et la présence de membres au bilan contesté en matière de droits humains.
Mike Pompeo avait déclaré lors : “L’administration du président Trump est engagée dans la protection et la promotion de la dignité conférée par Dieu à tous les êtres humains. Chaque personne dispose de droits qui sont inhérents et inviolables. Ils sont conférés par Dieu, non pas par le gouvernement. C’est pourquoi aucun gouvernement ne doit les retirer.”
Les Etats-Unis sont membres observateurs de la CDH.
La rédaction