Le directeur général de la Migration, le vice-amiral Luis Rafael Lee Ballester, a souligné sur Listin Diario, la nécessité de restreindre l’accès ouvert pour les Haïtiens participant aux marchés frontaliers afin de garantir la sécurité et l’ordre en matière de contrôle migratoire.
Il a expliqué que les marchés frontaliers étaient à l’origine des sites fermés, mais qu’ils sont devenus trop petits pour les activités réalisées. Avec le plan d’aménagement et d’extension de ces structures binationales, des mécanismes de contrôle migratoire doivent être établis tout en garantissant le bon fonctionnement du commerce, moteur du développement des zones.
Le directeur du Développement Frontalier, Ramón Pérez Tejada, a affirmé que la reconstruction des marchés frontaliers inclut Pedernales, Jimaní, Elías Piña et Dajabón. Des discussions sont en cours avec les secteurs concernés pour obtenir les meilleures propositions. Le maire de Dajabón, Santiago Riverón, a exprimé son soutien à cette initiative, soulignant qu’elle répond aux attentes de la population locale.
Du côté d’Haïti, c’est toujours le silence complice de l’Etat pour tout sujet lié à la République Dominicaine. Les ressortissants sont donc livrés à eux eux-mêmes.
Pourquoi l’Etat Haïtien craint-il d’affronter diplomatiquement la République Dominicaine pour protéger ses nationaux?
La rédaction