Le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé rend hommage au poète, romancier, journaliste et diseur haïtien de renommée internationale Anthony Phelps, décédé dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 mars à l’âge de 96 ans, à Montréal, au Canada.

C’est avec une profonde tristesse et une immense émotion que le premier ministre Monsieur Alix Didier Fils-Aimé, dit s’incliner devant la mémoire d’Anthony Phelps, poète, romancier et diseur qui a consacré sa vie à la littérature, illuminant par ses mots les âmes de nombreux lecteurs à travers le monde.
Sa voix, unique et envoûtante, résonne dans le cœur de ceux qui ont eu l’honneur de découvrir son œuvre, dit Alix D. Fils-Aimé dans une note parvenue à notre rédaction.
Pour Alix Didier Fils-Aimé, Anthony Phelps a su, par son art, tisser des ponts entre les cultures, produisant des disques de poésie qui ont magnifiquement mis en lumière les voix de poètes haïtiens et québécois.
« Il a marqué de son empreinte indélébile la poésie francophone, en particulier à travers ses deux Prix de Poésie Casa de las Américas, qu’il a reçus à Cuba, et ses multiples distinctions, dont une plaque d’hommage reçue en 2001 du gouvernement du Québec lors du forum « Encre noire, littérature et communautés noires ».
Fils-Aimé rappelle que l’œuvre d’Anthony Phelps, traduite dans plusieurs langues, dont l’espagnol, l’anglais, le russe, l’ukrainien, l’allemand, l’italien et le japonais, témoigne de la portée universelle de sa poésie.
Ses écrits, dit-il, continuent d’inspirer, en particulier dans les grandes universités américaines telles que Princeton, Saint Michael’s College et Iowa State University, où certains de ses ouvrages sont au programme des études françaises.
Ancien journaliste à Radio Canada, Phelps a pris une retraite anticipée en 1985, après vingt ans de service, pour se consacrer pleinement à l’écriture. Il a ainsi enrichi la littérature mondiale de plus de vingt titres qui resteront à jamais des témoins de sa passion pour la poésie et des luttes qu’elle incarne.
Avec la disparition de Phelps, Haïti perd l’un de ses plus grands ambassadeurs culturels, dit Alix Fils-Aimé, ajoutant qu’Anthony Phelps nous laisse un héritage littéraire qui continuera de rayonner à travers les générations.
Au nom du peuple haïtien et en son nom personnel, le premier ministre exprime ses plus sincères condoléances à la famille d’Anthony Phelps, ainsi qu’à la communauté littéraire internationale.
La Rédaction