Face à l’offensive médiatique de Donald Trump et à la réorganisation profonde qu’il impose à Washington, le Parti démocrate américain, sous la direction de Ken Martin, met en place un « cabinet de guerre ». Cette cellule stratégique vise à contrer les « mensonges » de l’administration Trump par une réponse coordonnée, rapide et adaptée aux dynamiques médiatiques actuelles, selon Figaro.
Le dispositif comprend la diffusion quotidienne d’un message central, relayé par des influenceurs sur les réseaux sociaux, ainsi qu’une veille médiatique constante pour répondre en temps réel aux déclarations de Trump et de ses alliés.
Dans ce climat tendu, deux voix longtemps restées silencieuses ont résonné avec force. L’ancien président Barack Obama (2009-2017) et l’ex-vice-présidente Kamala Harris (2021-2025) ont, chacun de leur côté, exprimé de vives critiques à l’encontre de Donald Trump.
Lors d’un échange public au Hamilton College, à Clinton (New York), Barack Obama a dénoncé les mesures prises par Trump pour remodeler le gouvernement fédéral, restreindre l’immigration et intimider les médias ainsi que les institutions démocratiques. Il a souligné l’hypocrisie des républicains qui, selon lui, n’auraient jamais toléré un tel comportement de sa part :
« Imaginez si j’avais fait une chose pareille. Il est inimaginable que les mêmes partis qui se taisent aujourd’hui auraient toléré un tel comportement de ma part, ou de la part de plusieurs de mes prédécesseurs. »
De son côté, Kamala Harris a reconnu que le retour de Trump dans le Bureau ovale avait suscité un « grand sentiment de peur » dans le pays. Une déclaration qui témoigne de l’inquiétude croissante face à une présidence Trump perçue comme autoritaire et polarisante.
Avec le lancement de ce cabinet de guerre, les démocrates espèrent reprendre l’initiative, reconstruire leur image et réinvestir les plateformes numériques où se déroulent désormais les principales batailles politiques.
La rédaction