Le président colombien Gustavo Petro hausse le ton contre l’axe Trump-Bukele. Dans une déclaration virulente publiée sur X, il exige le rapatriement des Colombiens incarcérés au Salvador et dénonce la criminalisation massive des migrants.
S’appuyant sur une récente décision de la Cour suprême des États-Unis, Petro critique une logique qu’il qualifie de « fasciste » : « Un groupe social tenu responsable du crime d’un individu ». Il fustige l’analogie faite entre exilés vénézuéliens et le gang « Tren de Aragua », dénonçant une stigmatisation collective aux relents historiques : « C’est ainsi que l’on est arrivé à l’Holocauste ».
Il rappelle le combat historique de John Quincy Adams pour la liberté des esclaves africains, en opposition à la vision sécuritaire de Donald Trump, aujourd’hui soutenue par Nayib Bukele au Salvador.
« Non, Monsieur Bukele, c’est très mauvais. Nous n’acceptons pas, et le système judiciaire américain n’accepte pas, la criminalisation des enfants au Venezuela, la patrie de Bolívar. Donnez-nous les Colombiens que vous avez dans vos prisons. Laissez le peuple vénézuélien libre, car ce peuple sait crier Liberté » a déclaré le président Colombien Petro Gustavo sur X.
« Les migrants ne sont pas des criminels. C’est une question d’humanité », conclut Petro, appelant au respect des droits fondamentaux et à la libération immédiate des Colombiens détenus.
La rédaction