Saint-Domingue, 20 avril 2025 – Le président Luis Abinader a institué un Observatoire des Politiques Migratoires, rattaché au Conseil national de migration. Objectif : surveiller, évaluer et ajuster les politiques migratoires, notamment celles visant à freiner la migration haïtienne.
Présidé par Miguel Franjul, l’Observatoire réunit des figures de la société civile dominicaine comme Julio Sánchez Mariñez (INTEC), Mgr Héctor Rafael Rodríguez, et César Dargam (CONEP). Il s’inscrit dans le cadre des 15 mesures controversées contre l’immigration irrégulière haïtienne, dont les contrôles renforcés, les expulsions, et la limitation des droits des étrangers.
Précautions pour les Haïtiens
Dès ce lundi, tous les Haïtiens – réguliers ou non – sont invités à se déplacer avec leurs pièces d’identité, à éviter toute confrontation, et à garder un comportement calme dans l’espace public.
La situation se durcit : des agents migratoires seront postés dans les hôpitaux pour identifier les patients en situation irrégulière, qui seront soignés puis expulsés. Certains citoyens sont même assimiler à des gangsters sans preuve, sur la base de leur apparence (tatouage, tresses, piercing,…).
Une diplomatie haïtienne fantôme
Face à cette offensive migratoire, le silence des autorités haïtiennes est assourdissant.
Fritz Longchamp, ambassadeur invisible.
Harvel Jean-Baptiste, ministre des Affaires étrangères absent, sans vision ni mission.
Kathia Verdier, ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, totalement silencieuse.
Pourquoi cette indifférence ? Pourquoi ce silence ?
Pendant que la République dominicaine organise sa stratégie, les Haïtiens sont laissés à leur sort.
Le Quotidien 509 restera vigilant.
Parce qu’aucun peuple ne devrait être seul sur le territoire d’un autre. Et parce que la dignité humaine ne se négocie pas.
La rédaction