Le directeur de la stratégie et de la communication gouvernementale et porte-parole de la présidence de la République Dominicaine, Homero Figueroa, a informé ce lundi que le Conseil national de sécurité a annoncé de nouvelles mesures pour renforcer la fermeture des frontières et établir des corridors commerciaux provisoires, y compris la réouverture de la frontière avec Haïti à partir du mercredi 11 octobre.
Le fonctionnaire a indiqué que la réouverture aura lieu à 6 heures du matin et que, pour ce faire, un registre biométrique sera établi à la frontière et un fonds sera créé pour la mécanisation des travaux agricoles.
À cet égard, les nouvelles mesures prises par le Conseil national de sécurité le lundi 9 octobre sont les suivantes :
- par l’intermédiaire de la Banque de développement et d’exportation (Bandex), nous activerons un fonds destiné à financer un vaste programme de mécanisation agricole afin de réduire l’embauche de travailleurs migrants sans papiers.
- nous renforcerons la militarisation de la frontière afin de rendre l’accès à notre territoire encore plus difficile pour les membres des gangs qui fuient la force multinationale.
- nous maintiendrons indéfiniment la fermeture de la frontière à l’immigration afin d’empêcher le transit de personnes depuis le territoire haïtien.
- Nous prolongerons indéfiniment la suspension des visas pour les citoyens haïtiens.
- Nous interdirons l’exportation de matériel électronique, de ciment, de barres d’armature et d’autres matériaux de construction afin d’empêcher la construction de structures qui menacent notre patrimoine environnemental.
- Nous mettrons en place des corridors commerciaux provisoires (CCP), avec des mesures de contrôle militaire strictes et un enregistrement biométrique obligatoire, dans les provinces de Dajabón, Elías Piña, Independencia et Pedernales, afin de faciliter le commerce de produits dominicains essentiels tels que les aliments et les médicaments, en particulier pour les enfants en bas âge.
- Nous chargeons le cabinet de conseil juridique de rédiger d’urgence le règlement opérationnel de la loi 216-11 sur les marchés frontaliers, afin de garantir des niveaux élevés de sécurité.
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