Selon le New York Times, le président Biden a atterri en Israël ce matin dans une conjoncture où tout le monde cherche les preuves pour savoir si un groupe lié au Hamas ou Israël a provoqué l’explosion dévastatrice hier dans un hôpital de la ville de Gaza. 471 morts ont été dénombrés par les autorités locales, hier il était question de 200 décès.
Le mini-sommet auquel le président américain devait prendre part, aujourd’hui, en Jordanie, a été reporté sine die par Amman, après l’explosion à l’hôpital Al-Ahli, à Gaza.
Les responsables israéliens et palestiniens ont blâmé l’autre partie pour le carnage. Les autorités sanitaires de Gaza ont déclaré qu’il s’agissait d’une frappe aérienne israélienne. Des responsables israéliens ont déclaré qu’il s’agissait d’une attaque à la roquette ratée du Jihad islamique, un groupe armé aligné sur le Hamas.
Pour le président américain Joe Biden, la responsabilité n’est pas du côté d’Israël, comme il est dit sur les réseaux d’informations. « D’après ce que j’ai vu, il semble que cela ait été fait par l’autre équipe, pas par vous », a-t-il déclaré. « Mais il y a beaucoup de gens qui ne sont pas sûrs. »
L’explosion a ajouté encore plus d’incertitude à un voyage déjà inhabituel d’un président américain dans une zone de guerre. En réponse à l’explosion, les dirigeants arabes ont annulé des réunions avec Biden alors que les manifestations se propageaient dans toute la région. En Jordanie, une foule a allumé des feux devant l’ambassade d’Israël. Au Liban, de grandes manifestations ont secoué Beyrouth.
Mardi soir, des manifestants ont tenté de pénétrer dans l’ambassade d’Israël à Amman.
Le sommet se tiendra « lorsque la décision d’arrêter la guerre et de mettre fin aux massacres » sera prise, a déclaré le ministre des affaires étrangères jordanien, Ayman Safadi. L’annulation a été décidée en concertation avec l’Egypte, autre partenaire majeur des Etats-Unis.
Source : New York Times, Le Monde et l’Opinion
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