Le président de l’accord Montana, Fritz Alphonse Jean, critique le chef du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti, Maria Isabel Salvador d’avoir exprimé ouvertement son support au gouvernement d’Ariel Henry en déclaration qu’une transition ne remplacera pas Ariel Henry.
De plus, dans son discours prononcé sur la réforme institutionnelle et économique d’Haiti, l’économiste applaudit les sanctions internationales qui, d’après lui, ouvrent aujourd’hui une nouvelle fenêtre sur l’économie d’Haïti car plusieurs opérateurs économiques avaient étouffé le système et n’ont pas favorisé l’émergence d’autres.
C’est le moment d’arrêter de croiser les bras pour être dorénavant des acteurs qui décident de nouvelles normes de l’économie et ainsi mettre fin à ce système actuel qui a mis “dehors” plusieurs jeunes investisseurs et entrepreneurs qui ont essayé de créer aussi des richesses dans le pays.
“Avec ces sanctions données à tribord et à bâbord qui ont mis de côté plusieurs opérateurs économiques qui étouffaient l’économie du pays, on a ouvert pour nous une fenêtre qui nous permettra de définir les nouvelles règles du jeu de l’ économie en Haïti”.
L’économiste estime aussi que le gouvernement ne fait que plonger Haïti dans le désespoir. Le président de l’accord Montana se dit affecté par les moments difficiles que traverse le pays ces derniers temps, et demande aux acteurs de travailler pour la paix sociale.
Fritz Alphonse Jean se dit choqué par la migration des milliers de jeunes vers d’autres pays à la recherche d’un mieux-être. Il appelle à la poursuite de la mobilisation afin d’arriver sur le chemin de la démocratie. L’économiste fait remarquer qu’il faut changer le système économique “peze souse” et “retrograde” qui ronge la population. Il plaide pour une vraie réforme économique afin de jeter les bases pour un l’état moderne qui favorise la croissance économique.
Fritz Alphonse Jean déclare qu’il reste ouvert au dialogue pour mettre en place une transition de rupture en vue d’adresser les problèmes fondamentaux du pays.