Après avoir obtenu de Berlin et de Paris des garanties de sécurité pour son pays, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est de retour, samedi 17 février, en Allemagne à Munich pour s’adresser aux dirigeants occidentaux et s’assurer d’une large mobilisation en faveur de son pays.
Une avancée diplomatique cruciale pour l’Ukraine, qui connaît une situation militaire dégradée avec la chute de la ville d’Adviïvka, dans l’est du pays. Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont signé à Paris, vendredi 16 février, un accord bilatéral de sécurité censé garantir un soutien civil et militaire durable à l’Ukraine, en guerre depuis deux ans. « Aider l’Ukraine à défendre sa souveraineté va de pair avec défendre notre souveraineté et notre autonomie stratégique », a plaidé le président français après la signature de l’accord, dénonçant « la volonté d’agression » et le « durcissement de la Russie ».
Ce pacte, conclu pour une durée de dix ans, fait suite aux engagements pris par le G7 lors du sommet de l’Otan à Vilnius en juillet 2023. L’Ukraine a déjà conclu des accords similaires avec le Royaume-Uni et l’Allemagne, tandis qu’une aide américaine reste bloquée au Congrès par le camp républicain. Aide militaire, coopération en cas de nouvelle agression russe, soutien à l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan.
Le Kiel Institute allemand en a profité pour rendre publique, vendredi, la dernière mouture de son index des aides fournies à l’Ukraine par les différents pays.
Selon les décomptes du Kiel Institute, agrégeant en valeur les aides financières, humanitaires et militaires promises à l’Ukraine, l’Union Européenne se trouve en première position, les États-Unis en deuxième, le Canada en neuvième position et la France se retrouve au quinzième rang des pays contributeurs
Avec Franceinfo