Le Département d’État des Etats Unis d’Amérique est clair, la nomination des membres du conseil présidentiel devait se faire dans 24 à 48 heures. Mais 72 heures ont déjà expiré depuis la réunion du 11 mars 2024 de la Caricom tenue à la Jamaïque.
Selon le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, l’administration américaine souhaite qu’un Premier ministre soit nommé immédiatement après la formation du conseil présidentiel.
Il a en outre informé que si les structures ne soumettent pas leurs noms, un plan B sera mis en œuvre.
Toutefois, M. Miller a confirmé lors de ce point de presse de la maison Blanche tenue le 14 Mars qu’ un certain nombre d’entités qui composeront le Conseil de transition ont soumis leurs noms. “Les Etats-Unis continuerons donc à travailler avec les dirigeants haïtiens et avec les dirigeants de la CARICOM et travailler avec nos autres partenaires internationaux pour faire tout ce que nous pouvons pour aider les Haïtiens à faire ces concessions et à essayer de s’engager sur la voie de la démocratie.
Et séparément, mais de manière égale, mais importante pour cette voie politique, nous soutiendrons la mission multinationale d’appui à la sécurité, car elle est essentielle au rétablissement de la sécurité sur le terrain, et sans sécurité, il sera très difficile, voire impossible, d’organiser des élections libres et équitables.”
Le Porte parole américain a aussi souligné qu’ “il y aura toujours – il y aura toujours un processus politique qui exigera des gens qu’ils fassent des compromis et que les gens fassent des concessions. Nous voulons qu’il démarre le plus rapidement possible. Nous voulons qu’un premier ministre intérimaire soit nommé le plus rapidement possible. “
Parallèlement, dans un communiqué publié le 11 Mars, l’ambassade américaine en Haïti a informé qu’à la demande du Département d’État, l’armée américaine a mené une opération dans le but de renforcer la sécurité de l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, permettre la poursuite des opérations de la mission diplomatique et faciliter le départ du personnel non essentiel. Le transport aérien de ces personnes, vers et depuis l’ambassade, est conforme à notre pratique habituelle de renforcement de la sécurité de nos ambassades à travers le monde et aucun Haïtien n’était à bord de l’avion militaire.
La rédaction