L’Équateur et les États-Unis, les signataires du dossier portant sur la mission multinationale d’appui à la sécurité MMAS, ont demandé au Conseil de Sécurité des Nations Unies la tenue d’une réunion privée afin de recevoir une mise à jour sur l’engagement pris le 11 mars en faveur d’un accord de gouvernance transitoire que la Communauté des Caraïbes (CARICOM) a facilité à la suite de la grave escalade de la violence des gangs qui sévit dans le pays depuis le 29 février.
La représentante spéciale et chef du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH), María Isabel Salvador, et un représentant de la CARICOM sont attendus.
Après plusieurs années à exiger la démission de Ariel Henry et un gourvernement bicéphale, la communauté internationale et la CARICOM a finalement accepté cette proposition le 11 mars 2024.
48 heures avaient été données aux haïtiens pour choisir ceux devant faire partie du Conseil Présidentiel Transitoire. Des entités politiques ont soumis les noms des prochains dirigeants d’Haïti :
Marie Ghislaine Mompremier (EDE/RED);
Laurent St-Cyr (Secteur des Affaires);
Edgar Leblanc Fils (Collectif 30 Janvier);
Fritz Alphonse Jean (Accord Montana);
Leslie Voltaire (Fanmi Lavalas);
En ce qui concerne le représentant de l’Accord du 21 Décembre la place reste vaquante car les noms de Vickerson Garnier et Levaillant Louis-Jeune ont été envoyés à la Caricom et aucune entente n’a été trouvé entre les deux groupes.
Pitit desalin a refusé de se faire représenter dans ce conseil présidentiel.
Entre-temps les bandits gagnent du terrain et renforcent leur pouvoir. Les diplomates et des ressortissants de pays étrangers fuient Haïti, même des cadres de l’ONU tandis que les grands médias américains arrivent sur le territoire haïtien.
La Rédaction