–Le gouvernement dément avoir publié un arrêté portant sur le Conseil présidentiel
Contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, le gouvernement n’a publié aucun arrêté nommant les membres du Conseil présidentiel de transition.
Dans une note diffusée dans l’après-midi du lundi 15 avril 2024, le Ministère de la culture et de la communication informe que la presse haïtienne en particulier et le public en général, que le journal officiel « Le Moniteur » n’a publié aucun arrêté relatif à la nomination des membres du CP.
Publication que le pouvoir d’Ariel Henry promet de faire toutefois, dans les meilleurs délais.
–L’Union européenne presse à la nomination rapide des membres du Conseil présidentiel
L’Union Européenne (UE) appelle à la nomination rapide des membres du Conseil présidentiel de transition en vue de la résolution de la crise qui secoue le pays.
Dans une note en date du 15 avril 2024, l’UE soutient que cette décision devrait faciliter la nomination par le Conseil présidentiel d’un nouveau Premier ministre afin que les défis de l’heure puissent être abordés.
— Les États-Unis ordonnent le décaissement de 60 millions de dollars en faveur d’Haïti
L’administration Biden ordonne le décaissement de 60 millions de dollars d’aide en faveur d’Haïti.
Selon le journal Miami Herald, la majeure partie de cet argent sera destiné à équiper et former une force de police multinationale dirigée par le Kenya pour aider la police haïtienne à combattre les gangs armés.
La décision du président Biden a été annoncée quelques minutes après la publication par le gouvernement du décret portant création du Conseil présidentiel de transition.
— Détournement d’un bateau dans la baie de Port-au-Prince
Des bandits armés ont détourné le navire « Jevi Vle » qui transportait 1.500 sacs de riz en direction de l’ile de La Gonâve, le weekend écoulé, près de l’Arcahaie.
C’est le Service maritime et de navigation d’Haïti (Semanah) qui a confirmé l’information précisant que les 6 membres de l’équipage ont été également enlevés.
— 95 000 personnes ont quitté Port-au-Prince en un mois
Environ 95.000 personnes ont quitté la zone métropolitaine de Port-au-Prince du 8 mars au 9 avril. 78% des concernés ont pris cette décision en raison de l’aggravation de la situation sécuritaire dans la capitale haïtienne, révèlent les chiffres communiqués, vendredi, par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
La majeure partie des déplacés a pris la direction des départements du Grand Sud – Grand’Anse, Sud, Nippes et Sud’Est.
— Rapport accablant du RNDDH sur l’insécurité en Haïti
208 personnes dont 13 policiers ont été assassinées en Haïti de janvier à mars 2024.
C’est du moins ce qu’a révélé le rapport du Réseau National de Défense des Droits de l’Homme (RNDDH) publié, le mercredi 10 avril 2024.
Le document intitulé « Situation catastrophique des droits de l’homme de janvier à mars 2024 : le RNDDH tire la sonnette d’alarme » fait aussi mention de 158 blessées et 64 cas de viols.
–Insécurité à Port-au-Prince : L’Hôpital Universitaire La Paix débordé
L’Hôpital universitaire la Paix situé à Delmas 33, est très sollicité en cette période de crise.
Du 29 février au 9 avril de cette année pas moins de 194 blessés par balles ont été admis à ce centre hospitalier qui peine à fonctionner en raison de certaines difficultés.
L’HUP est en proie à un manque d’oxygène, de carburant et de pochettes de sang, entre autres.
–Le MENFP veut réaliser les examens officiels dans les zones contrôlées par les gangs
Les épreuves officielles seront réalisées dans toutes les zones en difficulté, rassure le Ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle.
Dans un communiqué en date du 10 avril 2024, le MENFP annonce que des mesures seront prises pour faciliter le déroulement des examens d’État dans les zones frappées par la violence des gangs armés dont des communes du département de l’Ouest et de l’Artibonite.
–Le gouvernement prolonge l’état d’urgence
Le gouvernement démissionnaire informe avoir prolongé le couvre-feu du 10 au 17 avril entre 19 heures et 6 heures.
Les agents de la force publique en service, les pompiers, les ambulanciers, les personnels de santé et les journalistes dûment identifiés ne sont pas concernés par cette mesure, précise un communiqué publié, le mercredi 10 avril 2024.
Cette disposition a été adoptée dans le cadre du prolongement de l’État d’urgence sur le département de l’Ouest pour la période allant du 4 avril au 3 mai.