Je connais des étoiles qui, pour briller, ont juste besoin d’extérioriser un filament de leur être. Elles sont autant capables de partager leurs bleues, que de mettre en valeur la nature autour d’elles, en un kaléidoscope qui nous éblouit tout simplement. Une d’entre elles brille dans les salons de Montréal, tenant entre ses doigts une plume et un pinceau magique purement Haïtien. Dans notre rubrique “Écrit-libre”, Partons à la découverte de l’art au goût de Mileva Roumer qui an exposé ses œuvres le 6 juin dernier au vernissage C’je t’expose à Montréal, Canada.
L’artiste Mileva Roumer, enfant chérie de la cité des poètes, par son art, symbolise cette jeunesse haïtienne prise entre l’amour de la terre natale, dont elle chante la beauté naturelle, et la recherche d’identité profonde de l’être. Elle qui affectionne le mariage entre Poésie et peinture, a déjà partagé avec le public deux recueils de poésies: Filament de l’être et Clémentine Bleues, qui sont disponibles sur différentes plateformes de vente en ligne. Elle continue parallèlement à nous peindre des toiles pour que vivent les couleurs. Toiles qu’elle a d’ailleurs partagées au vernissage C’je t’expose le 6 juin dernier.
L’événement C’je t’expose qui s’est tenu au 452 sherlbrooke Est, bureau 11 à Montréal, a vu l’exposition de trois des œuvres de notre artiste multidimensionnel. Je dois vous avouer que tout y est d’une beauté et d’une sensibilité artistique remarquables. Je vous propose d’en juger par vous-même sur les photos que l’artiste a elle-même partager avec Le Quotidien 509. Découvrez Respectivement: la toile principale, Entre les vagues et le feu de la terre, puis L’histoire de la lumière et enfin La voix du feu.
(Photos des différentes toiles )
En fin de compte, nous emportons partout où nous allons, un filament de notre être, à explorer et/ou à partager, suite aux empreintes que nous laissent les gens que nous côtoyons, la nature et ses multiples panoramas, les traditions, et surtout sa terre natale avec qui notre liaison reste et demeure indissociable. C’est, entre autres, ce que Mileva nous laisse en partage, jusqu’à présent dans ces œuvres…
Ainsi, dans nos pages culturelles, il est toujours question de mieux nous découvrir pour mieux nous construire.
Marc Arthur PAUL