O.J. Simpson, ancien joueur de football américain, accusé du double meurtre de son ex-femme et du compagnon de celui-ci en 1994, est mort d’un cancer, à l’âge de 76 ans, a annoncé jeudi 11 avril sa famille.
Il avait été acquitté au pénal en 1995 puis reconnu coupable de leur mort, en 1997, par un jury qui l’a condamné à payer 33,5 millions de dollars de dommages et intérêts.
« Le 10 avril, notre père, Orenthal James Simpson a succombé des suites de son combat contre le cancer. Il était entouré de ses enfants et petits-enfants », a écrit sa famille sur X.
Une carrière brillante et une immense popularité
Né à San Francisco le 9 juillet 1947, il est élevé par une mère seule, abandonné par son père alors qu’il avait cinq ans. Souffrant de rachitisme dans son enfance, il devient pourtant plus tard un athlète professionnel et réalise une carrière brillante dans la Ligue nationale de football américain NFL. Il est couronné joueur de l’année en 1973 alors qu’il joue pour l’équipe des Buffalo Bills. Il jouit d’une popularité immense qu’il conserve bien après la fin de sa carrière professionnelle, à la fin des années 1970.
Condamné à 33 ans de réclusion en 2008 dans une autre affaire
Au terme de neuf mois d’un procès à grand spectacle à Los Angeles, lui aussi retransmis en direct à la télévision, O. J. Simpson est acquitté.
Cette décision provoque une vague d’indignation aux Etats-Unis et divise l’opinion entre Noirs et Blancs, trois ans après de sanglantes émeutes raciales dans la mégalopole californienne.
Le 13 septembre 2007, O.J. Simpson fait irruption avec cinq hommes de main dans un hôtel-casino de Las Vegas (Nevada). Il souhaitait y « récupérer », sous la menace d’armes, des souvenirs sportifs auprès de revendeurs. Condamné à 33 ans de réclusion en 2008, il passe finalement neuf ans derrière les barreaux. « Je m’engage à changer pour être une personne meilleure », avait promis l’ancienne vedette devant la commission des libertés conditionnelles.
Avec France Info